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« La créativité (0) devient possible dans la mesure où l’homme peut oublier les limites de son individualité¹ et s’abandonner à l’immense pouvoir créateur d’un amour trop grand pour être vu ou compris². »
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« Creativity becomes possible insofar as man can forget his limitations and his selfhood and lose himself in abandonment to the immense creative power of a love too great to be seen or comprehended. »
« Echoing Silence : Thomas Merton on the Vocation of Writing »³
Cordialement
0 – La « créativité » concerne tous les aspects de la vie, pas seulement le champ relativement étroit des activités « culturelles ».
¹ – Les limites de ma soi-disant « individualité », c’est-à-dire de ce complexe corps & mental auquel trop souvent je m’identifie, sont assez étroites, conditionnées, contraignantes. Mais je suis infiniment plus spacieux que cela, non ? La Vision du Soi selon Douglas Harding me permet en tous cas de voir parfaitement que je suis construit comme l’indique la carte ci-dessous, que « mon essence est capacité », que tel est mon « autoportrait », que ma véritable identité est « contenant ultime », … N’en croyez bien sûr pas un traître mot, essayez, vérifiez !
² – Ce qui peut être parfaitement « vu » par contre c’est l’espace d’accueil illimité & inconditionnel que « Je Suis ». Et c’est sans doute le meilleur fondement qui soit à cet « amour » dont parle Merton … Là encore, n’en croyez pas un traître mot, essayez, vérifiez !
³ – Il semblerait que ce livre n’a pas été traduit en français … Robert Inchausti est un fin connaisseur de l’œuvre de Thomas Merton. Quelques-uns de ses nombreux articles sont accessibles ici.
Et celui-ci : « A Unified Field Theory of the Interior Life » me semble des plus intéressants.
