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ECKHART TOLLE : Dissiper le corps de souffrance. (Extrait du livre : Mettre en…


ECKHART TOLLE : Dissiper le corps de souffrance.

(Extrait du livre : Mettre en pratique le pouvoir du moment présent)

Chapitre : 6

ECKHART TOLLE : La plus grande partie de la souffrance humaine est inutile. On se l’inflige à soi-même aussi longtemps que, à son insu, on laisse le mental prendre le contrôle de sa vie.

La souffrance que vous créez dans le présent est toujours une forme de non-acceptation, de résistance inconsciente à ce qui est.

Sur le plan de la pensée, la résistance est une forme de jugement. Sur le plan émotionnel, c’est une forme de négativité. L’intensité de la souffrance dépend du degré de résistance au moment présent, et celle-ci, en retour, dépend du degré d’identification au mental. Le mental cherche toujours à nier le moment présent et à s’en échapper.

Autrement dit, plus on est identifié à son mental, plus on souffre. On peut également l’énoncer ainsi : PLUS ON EST À MÊME DE RESPECTER ET D’ACCEPTER LE MOMENT PRÉSENT, PLUS ON EST LIBÉRÉ DE LA DOULEUR, DE LA SOUFFRANCE ET DU MENTAL.

D’après certains enseignements spirituels, toute souffrance est en définitive une illusion, et c’est juste. Mais est-ce vrai pour vous ? Le simple fait d’y croire n’en fait pas une vérité. Voulez-vous éprouver de la souffrance pour le reste de votre vie en continuant de prétendre qu’elle est illusoire? Cela vous libère-t-il de la souffrance ? Ce qui nous préoccupe ici, c’est comment actualiser cette vérité, c’est-à-dire comment en faire une réalité dans sa vie.

La douleur et la souffrance sont inévitables tant et aussi longtemps que vous êtes identifié à votre mental, c’est-à-dire inconscient spirituellement parlant. Je fais ici surtout référence à la souffrance émotionnelle, également la principale cause de la souffrance et des maladies corporelles. Le ressentiment, la haine, l’apitoiement sur soi, la culpabilité, la colère, la dépression, la jalousie, ou même la plus petite irritation sont sans exception des formes de souffrance. Et tout plaisir ou toute exaltation émotionnelle comportent en eux le germe de la souffrance, leur inséparable opposé, qui se manifestera à un moment donné.

N’importe qui ayant déjà pris de la drogue pour « décoller » sait très bien que le « planage » se traduit forcément par un « atterrissage », que le plaisir se transforme d’une manière ou d’une autre en souffrance.

Beaucoup de gens savent aussi d’expérience avec quelles facilité et rapidité une relation intime peut devenir une source de souffrance après avoir été une source de plaisir. Si on considère ces polarités négative et positive en fonction d’une perspective supérieure, on constate qu’elles sont les deux faces d’une seule et même pièce, qu’elles appartiennent toutes deux à la souffrance sous-jacente à l’état de conscience dit de l’ego, à l’identification au mental, et que cette souffrance est indissociable de cet état.

Il existe deux types de souffrance : celle que vous créez maintenant et la souffrance passée qui continue de vivre en vous, dans votre corps et dans votre esprit. Maintenant, j’aimerais vous expliquer comment cesser d’en créer dans le présent et comment dissoudre celle issue du passé.

Tant que vous êtes incapable d’accéder au pouvoir de l’instant présent, chaque souffrance émotionnelle que vous éprouvez laisse derrière elle un résidu. Celui-ci fusionne avec la douleur du passé, qui était déjà là, et se loge dans votre mental et votre corps. Bien sûr, cette souffrance comprend celle que vous avez éprouvée enfant, causée par l’inconscience du monde dans lequel vous êtes né.

Cette souffrance accumulée est un champ d’énergie négative qui habite votre corps et votre mental. Si vous la considérez comme une entité invisible à part entière, vous n’êtes pas loin de la vérité. Il s’agit du corps de souffrance émotionnel.

Il a deux modes d’être: latent et actif. Un corps de souffrance peut être latent quatre-vingt-dix pour cent du temps. Chez une personne profondément malheureuse, cependant, il peut être actif tout le temps. Certaines personnes vivent presque entièrement dans leur corps de souffrance, tandis que d’autres ne le ressentent que dans certaines situations, par exemple dans les relations intimes ou les situations rappelant une perte ou un abandon survenus dans leur passé, au moment d’une blessure physique ou émotionnelle.

N’importe quoi peut servir de déclencheur, surtout ce qui fait écho à un scénario douloureux de votre passé. Lorsque le corps de souffrance est prêt à sortir de son état latent, une simple pensée ou une remarque innocente d’un proche peuvent l’activer.

Maître spirituel Eckhart Tolle
(Extrait du livre : Mettre en pratique le pouvoir du moment présent)




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