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L’ AUTRE VÉRITÉ SUR L’ENTRAIDE ET LA NATURE HUMAINE (Ft Pablo Servigne)



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25 Commentaires

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  1. Bonjour à tous. Merci de cette analyse. Pour avoir été un compétiteur et un entraîneur, la compétition, si elle accompagnée de respect et de notion d'excellence, peut être très vertueuse… C'est son utilisation dogmatique et erronée qui engendre les excès. Il est surprenant de voir d'ailleurs des compétiteurs (trices) se tomber dans les bras malgré la victoire ou la défaite. Nous avons aussi besoin de l'autre pour se confronter (au sens étymologique du terme), donc s'améliorer et ainsi se rendre mutuellement excellent quel que soit le résultat. Etre plus nuancé sur cette notion de compétition est un des leviers qui permet à mon sens de se développer: on peut finir 10 ème et faire une performance excellente!! Pour revenir à la coopération, j'ai lu, vu et analysé Pablo Servigne et cette approche coopérative. Remarquable car elle corrobore 2 observations "physiologiques". Dans le circuit de la récompense, on produit des endorphines lorsque l'on assouvit ses besoins essentiels (boire, manger, bouger…). Et c'est le même processus pour la communication et l'entraide. Communiquer est bon pour notre santé "physiologique". Enfin des études plus récentes encore (épigénétique notamment) montre que cet aspect permet une meilleure "régénération génétique". Vous trouverez des documents aisément sur ces 2 domaines. Bien à vous.

  2. Dire que l’Homme est un loup pour l’Homme, c’est oublier que contrairement à l'animal, l'Homme a une conscience qui lui permet de distinguer le bien du mal.

  3. Cette vidéo me parait très confuse. Celà tient sans doute principalement au fait le fait que Claire n'a pas bien assimilé la théorie de Darwin sur l'évolution des espèces.
    Selon Darwin, l'évolution des espèces s'explique par modifications génétiques fortuites (oui, des accidents) qui se produisent inévitablement d'une génération à l'autre, la sélection naturelle laissant survivre (et se reproduire) les individus les plus aptes à survivre.
    Les exemples que cite Claire ne sont absolument pas probants. Lorsque les lionnes chassent en groupe, ce n'est pas parce qu'elles se sont concertées (comment le feraient-elles ?) et décidé, en distribuant les rôles à chacune ("Ginette, tu le postes là tandis que Germaine, Suzanne, Charlotte et moi nous allons rabattre les gnous, par le nord-est, OK ?") que la chasse serait plus efficace si elles conjuguaient leurs efforts. Elles chassent en groupe sans l'avoir décidé parce que les lionnes qui chassaient seules il y a 20 000 ou 30 000 ans n'ont pas survécu. L'instinct conduisant à la chasse en groupe est le résultat d'une évolution génétique. Il n'est pas le résultat (contrairement aux théories du sympathique Pablo Servigne…) d'une réflexion.
    J'ai pris l'exemple des lionnes; j'aurais pu prendre l'exemple des arbres dont je crois pouvoir dire qu'ils communiquent entre eux encore moins que les félins.
    Pour parler simplement, les Bolcheviks ont échoué en Russie parce que le fait qu'ils ont pris le pouvoir (en groupe) n'est pas le résultat d'une modification génétique qui les rendus aptes à gouverner en groupe mais parce que les circonstances ont fait qu'ils se sont trouvés à un certain moment en position de prendre le pouvoir. Une fois au pouvoir, ils se sont joyeusement entremassacrés jusqu'à ce que, de façon tout-à-fait conforme à la nature humaine, un dictateur prenne le pouvoir près avoir éliminé tous ses … camarades.
    Autre erreur flagrante dans les propositions de Claire : comment peut-on soutenir que les élans de solidarité qui se produisent dans certaines circonstances (catastrophes naturelles, par exemple) révèlent la véritable nature humaine ? Curieuse théorie : le naturel révélé par ces circonstances exceptionnelles ! Le naturel n'est-il pas ce que nous constatons chaque jour en dehors des guerres et des tsunamis ?
    Bref, pour conclure, je crois qu'il y a bien une nature humaine égoïste et que Pablo Servigne a tout faux. J'ai un peu honte de le dire aussi crûment sans avoir lu son livre, mais je crois que je ne pourrai pas me frapper la lecture de ce bouquin après avoir visionné le vidéo de Claire (que nous avons connue mieux inspirée).

  4. Michel onfray plait. Si il se perd quelques fois, il reste accessible et permet de vulgariser la philo pour le bien de tous. De plus, des propositions pragmatiques sont faites et si elles étaient suivies par nos decideurs, nos vies seraient meilleures…merci Claire continuez comme cela.

  5. J'ai apprécié cette présentation sobre, calme et claire qui motive à lire le bouquin. Hélas, je pense que notre société est trop malade, pour la décrire je dirais que c'est comme un drogué qui a perdu toute lucidité. Je n'attends plus sa guérison, j'espère seulement que son bébé survivra à l'overdose.

  6. Encore une analyse pertinente !
    Cette fameuse compétition qu'on nous a vendu comme de la choucroute sur le marché depuis des années n'a rien de naturelle et n'est en fait qu'un sordide subterfuge de plus pour asservir les masses.
    La compétition n'est pas le chemin qui doit nous mener à l'éminence mais à la division entre les individus et comme chacun sait : diviser c'est régner…
    Le peuple exploité est ainsi occuppé à se tirer dans les pattes au lieu d'unir ses forces pour briser ses chaines!

  7. Le terrible Darwinisme Social que défendent nos dirigeants et leurs intellectuels (cf l'abominable Laurent Alexandre) selon lequel les pauvres et les miséreux méritent leur sort car ils n'ont pas assez bossé, sont inutiles etc.. On sait où ça conduit. Johan Chapoutot en parle dans "Libre d'obéir, le management du Nazisme à aujourd'hui". Les petites phrases sur les entrepreneurs et les gens qui ne sont "rien" en disant long sur l'état d'esprit de nos dirigeants.
    Et dans le même temps, la recherche, l'anthropologie et l'étude du vivant démontre que la nature n'est pas cette jungle cruelle et implacable que l'on nous décrit. La coopération même entre espèces est bien plus présente qu'on ne le croit. De ces poissons qui nettoient la peau des requins à ses sapins qui transmettent aux plus jeunes de quoi se protéger contre les vermines et autres maladies. Sans s'en rendre compte, par nature et automatisme on coopère bien plus avec nos prochains qu'on ne le croit.

    Comme faisait dire Barjavel à un de ses personnages dans "Le Grand Secret" : C'est justement parce que je ne suis obligé a rien que je me sens obligé envers les autres.

  8. Intéressant, mais j' l'impression que la fin de la vidéo associe un peu vite l'entraide à d'autres comportements comme «les guerres nationalistes» ou la recherche d'un bouc émissaire. Est-ce qu'il s'agit vraiment là d'entraide ? Est-ce que cette articulation (qui me semble quand même assez étrange) provient des auteurs ?

  9. La position, que l'on retrouve surtout chez les réactionnaires, voulant que, l'homme étant naturellement belliqueux, il devrait entrer en compétition avec ses congénères, n'est paradoxalement pas du tout la thèse défendue par Platon, Hobbes ou Freud, qui sont très favorables à des rapports humains pacifiés, défaits au maximum de la compétition. Ces auteurs (en particulier Hobbes et Freud) se servent de cette conception de la nature pour l'opposer à l'exigence de civilisation (l'idée étant de dire "c'est la nature qui gronde sous le vernis de la culture, vernis qui ne doit donc surtout pas craquer"). En effet, ce n'est pas parce que la nature est ceci que l'homme doit aussi être ceci. Contre deux qui se revendiquent de leurs thèses pour justifier une compétition généralisée, ces auteurs prétendaient que ce qu'a produit la nature n'est pas souhaitable (sorte d'anti-appel à la nature). Après, on pourra leur objecter que le danger de la nature est si grand qu'ils justifient la pacification à grand renfort d'autoritarisme, de répression, de sécuritarisme.

    Il est périlleux de dire seulement qu'il est faux que la nature ne contient que de la compétition, et qu'il est vrai que la nature contient plus d'entraide que ne l'ont cru ces gens, en prétextant ainsi réfuter les partisans de la compétition ; car alors on justifie l'entraide sociale non par une "préférabilité" sociale, mais par un ordre naturel, ce qui est exactement le même sophisme que celui qu'on trouve chez les réactionnaires. S'il faut préférer l'entraide à la compétition, ce n'est pas parce que l'une ou l'autre serait naturelle alors que l'autre pas ; c'est parce que tout le monde y gagne plus à s'entraider qu'à se battre.

  10. ce sont les memes qui salopent la planete avec leur systeme et invoquent Mere Nature pour justifier leur ideologie..

    Si on suit Einstein et sa definition du fou contemplons la politique contemporaine,, 🙁

  11. Merci Claire, en nous donnant ton avis éclairé tu participes à l’entraide dont j,ai besoin pour être plus cultivé face à mon écran. ???

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Rédiger par Pablo Servigne

« Ce n’est pas la personne, mais la Conscience, qui s’éveille de ce désordre. E…

L'Éveil Maintenant, avec Julie Ann et Pierre (Québec 2/12)