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Question – Quand la maladie arrive dans notre vie, il n’y a plus de bonheur, comme si le bonheur e?tait lie? a? la sante?. C’est donc un concept. Mais je suis heureux quand je suis en bonne sante?…

Eric Baret – Profitez?en, c’est un moment merveilleux.
Si un jour vous avez une mauvaise sante?, vous constaterez que vous pouvez e?tre aussi heureux. Mais vous ne pouvez pas vous pre?parer a? cela. Quand vous vivez avec une femme, vous ne pouvez pas vous pre?parer a? e?tre veuf, vous vivez avec elle pour l’e?ternite?, dans l’instant. Si vous avez une sante? florissante, c’est la seule ve?rite?.

La maladie, la douleur sont aussi des cadeaux extraordinaires. Ils nous apprennent beaucoup. On observe son fonctionnement. Il ne faut pas le provoquer, mais pas non plus vouloir s’en priver. Votre bonne sante? de?montre que vous n’avez pas besoin d’e?tre malade. Quand ce sera ne?cessaire a? votre recherche, vos besoins seront satisfaits.

La pratique du yoga fait disparai?tre la notion de maladie. Plaisir et douleur sont des zones tre?s abstraites : le yoga permet de flotter dans ces espaces. Quand une articulation est sur le point de sauter, a? un moment donne? vous savez jusqu’ou? vous pouvez aller. Cela devient de plus en plus intime.

Ainsi, la maladie n’est plus une surprise : vous la sentez venir des anne?es auparavant ; vous le pressentez sans le savoir et, quand le coup arrive, vous avez une forme de sourire. (…) Plus vous vous familiarisez avec une image corporelle non conceptuelle, plus un ressenti met en question votre limite sche?matique et vous donne acce?s a? une forme d’e?lasticite? dans ce que l’on appelle le passe?, le futur.

(…) Mon jardin, mon corps, ma femme : je reconnais tout. Quelle se?curisation ! Quelle possessivite?… par peur de l’e?lasticite? de la vie, peur de ne rien savoir, de ne rien avoir.

Quand, par le travail que vous connaissez, vous remettez en question le pre?tendu corps dense et localise?, votre corps et votre souffle apparaissent autrement. Dans ces moments?la?, vous sentez certaines bulles e?clater… Passe? et futur se trouvent dans ces bulles. L’inquie?tude vous quitte.

Tout ce qui vous arrive est un cadeau pour mourir. Un cadeau qui vous permet d’identifier votre pre?tention a? savoir. Cessez d’appre?hender ce qui vous remet en question ; au contraire : il ne s’agit que de laisser votre immense souffrance vous quitter.

De l’Abandon, Editions Les Deux Océans

www.bhairava.ws

En photo : Thangka de Amitayus, 14e siècle, Tibet




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Rédiger par Eric Baret

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