dans

Une ou deux choses pour toi


Jason Grace

Une infinité de cercles,

un seul centre,

les rayons de zéro à perte de vue.

Heureuse perte,

naufrage salutaire.

La présence en tout.

Rien, dans la présence.

La porte se referme,

je me retourne.

Plus rien.

Est-ce nous qui passons dans le temps ?

Ou le temps qui passe en nous ?

Le temps est-il le mouvement des choses ?

Où est-il le passage de l’instant

entre un passé et un avenir qui existent

déjà et à jamais ?

Il y a un centre où ces rayons opposés 

se rejoignent.

Le réel est courbe,

les opposés se quittent pour enfin se joindre.

La haine est une forme d’amour.

La folie, un moment de la sagesse.

Un développement divin.

Entre le réel et l’imaginaire,

une différence de nature ? de degré ?

Qui le sait ?

Qui le sait ne peut le dire.

Et qui le dit ne peut le définir.

Le corps n’explose pas seul.

Âme et esprit le suivent

dans les nuées du vertige,

sur les pentes de la démesure.

Eclosion silencieuse,

énoncée par les tapis de mousse,

entre les larges plaines d’herbes folles.

Vous voyez ces vagues dans les champs ?

Je me laisse soulever par le bas du cœur.

Et la fin se perd dans l’infini,

comme l’ombre dans le soleil.



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