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Karl Renz à Paris



L’intention du disciple est de comprendre, mais Bouddha ou Jésus parlent derrière celui qui comprend. Ils t’emmènent derrière la lumière en parlant à ce qu’est la source de la lumière, à ce qu’est la connaissance qui n’a aucun besoin de comprendre quoi que ce soit pour être ce qu’elle est. Ils parlent toujours au-delà et à travers celui qui comprend.

On parle tout simplement à soi-même. Et là, il n’y a aucune nécessité de compréhension. Cela parle de soi-même à soi-même, Cela se comprend tout seul et il n’y a personne qui doive comprendre quoi que ce soit. C’est la joie qui parle et la joie qui écoute, qui ne dit rien en parlant et n’entend rien en écoutant. Il n’y a personne qui parle et personne qui dise quelque chose de signifiant à une autre personne qui écoute, laquelle comprendrait avec l’idée d’avoir un avantage. C’est l’absence absolue d’un esprit ayant la moindre utilité. Il n’y a absolument pas de futur, c’est un maintenant éternel sans intention de futur.

Et le gourou qui dit : « J’ai eu cette expérience, j’en témoigne pour vous la transmettre », c’est faux ?

C’est déjà trop tard. Quelqu’un a fait une expérience et la revendique : « J’ai eu cette réalisation et je peux la partager avec toi. Suis-moi, et je te promets que… ». Tout ce qu’on peut dire, c’est que l’existence n’a jamais fait d’expérience et tout ce qui fait une expérience vient trop tard. L’existence n’a pas de possession. Être celui qui connaît est encore une expérience de trop. Un jnani qui sait qu’il est un jnani est un jnani de trop. Un maître qui se prend pour tel doit encore rencontrer son maître.

C’est toujours le Soi face à lui-même. Le Soi n’a pas besoin de savoir pourquoi. L’idée de satguru signifie que toi seul peux te satisfaire, car tu es la satisfaction même et personne ne peut te la donner. Cela ne peut pas être enseigné, Cela ne peut pas être décrit, Cela ne peut pas être transmis. Cela n’a besoin d’aucune présence, Cela est l’absence totale de toute nécessité. C’est moksha, la liberté sans personne qui soit libre. C’est être libre d’un second en une fraction de seconde. En étant ce qui est sans second, l’idée de second explose. Tu dois être conscient pour être inconscient, tu dois être conscient pour jouer à l’inconscient. Tu dois être éveillé pour vouloir t’éveiller.

Karl Renz

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Rédiger par Éveil spirituel

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