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Le miracle d’être




bhavadbhaktyamṛtāsvādādbodhasya syātparāpi yā |

daśā sā māṃ prati svāminnāsavasyeva śuktatā || 11 ||

« Maître !

Il est possible qu’aux yeux de certains,

l’état ultime réside en l’éveil (après la mort):

pour moi, cet état est pareil à un vin insipide,

car j’ai goûté la joie immortelle

de ton amour. »

Utpaladeva, Hymnes à Shiva, I, 11

L’état d’éveil atteint au moment de la mort par ta grâce (śaktipāta) est excellent (prakṛṣṭā). Mais pour ceux qui connaissent ton amour, cet état est insipide, car ils ont goûté ton ambroisie, l’émerveillement de soi (svacamatkāra). Qu’est-ce donc qui pourrait être rance dans cette délectation ? Un éveil lointain semble rassis, en comparaison du miracle d’être. Tout état de « libération » est sans attrait pour qui apprécie ce miracle.



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Rédiger par Blog de David Dubois

La Vache cosmique, blog philosophie de David Dubois

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