Alors qu’il est sur le point de terminer ses études d’ingénieur, José le Roy découvre l’œuvre de Heidegger et décide de se tourner vers la philosophie et de commencer de nouvelles études. Plus tard, ne trouvant pas sur les bancs de l’université de réponses à ses questions existentielles, il se tourne vers la spiritualité et le Zen (il pratiqua la méditation Zen plusieurs années). Il décrit une expérience d’éveil, survenue à l’âge de 27 ans, lors de la lecture du livre Je suis de Nisargadatta Maharaj, où il dit avoir constaté « avoir disparu du monde » : « c’est l’individu qui avait disparu du monde. Je n’étais tout simplement plus là. Volatilisé, évaporé ! Le monde absolument transfiguré, brillait de mille feux, et se tenait, tout seul, là, sans observateur. Vraiment, je venais en une fraction de seconde de renaître en plein paradis. » Peu de temps après, il rencontre Douglas Harding qui lui fait découvrir la voie de la Vision Sans Tête qu’il embrasse et qu’il transmet aujourd’hui.