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Pratique du zen vivant, « exposé » 3 – Jacques Brosse – VOLTE & ESPACE


Rappel : « Pratique du zen vivant »  relate les alternances d’exposés (« teishô ») suivis de questions & réponses de treize sessions intensives de zazen dirigées par Jacques Brosse entre le 26 décembre 2000 et Pâques 2004.

Je présente lors de la séance hebdomadaire de Méditation dans l’esprit du zen & sur ce site quelques points saillants de ces exposés, bien entendu en lien direct avec la pratique de la Vision du Soi selon Douglas Harding. Libre à vous de déposer ensuite vos questions et/ou commentaires, de lire (et relire …) ce livre de Vie. Je me permets cependant de vous recommander de le lire pour vérifier si « les experts ont bien “pigé le truc” ».

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  1. Jacques Brosse compare le « maître zen à un médecin ». « Si vous ne vous sentez pas malade, à quoi bon le consulter ? S’il vous donne des remèdes sans vous expliquer comment vous en servir, ces remèdes seront pour vous des poisons. Et que fait un médecin si le malade n’a pas en lui une volonté acharnée de guérir ? Il ne peut rien pour lui. » Tant que nous sommes bien à l’aise dans le corps & mental, tant que nous ne commençons pas à nous y sentir vraiment à l’étroit … pas besoin de s’intéresser à la méditation, à l’Esprit, au « Je Suis », … Comment se « servir » de la méditation ? Ne pas en faire une bulle protectrice temporaire, mais au contraire un moyen d’ouverture de tout le reste de la vie quotidienne. Je préfère écrire : … une volonté acharnée de Voir qu’il est – déjà – totalement – guéri. Ceci rejoint la proposition de Iéshoua en Jean 5,6 : « Veux-tu être guéri ? » [?????? ????? ????????]
  2. « Mon devoir m’oblige à tenter l’impossible. Même en vous disant de regarder en vous directement et de ne pas vous occuper d’autre chose, j’enterre déjà la vérité sous du verbiage. … » Yun-mên. Douglas Harding s’inscrit dans le droit fil ce « tenter l’impossible », à l’aide de diverses expériences – simples, concrètes, joyeuses -, du niveau « du jardin d’enfant » peut-être, mais à coup sûr exceptionnellement efficaces pour qui consent vraiment à jouer le jeu. Cette transmission traditionnelle directe « de cœur à cœur » serait sans doute beaucoup mieux traduite par « transmission d’absence de tête à absence de tête ».
  3. « Ouvrez toutes grandes vos oreilles, ouvrez-vous vous-mêmes ». Tout ce qui nous intéresse ici est trop simple, trop évident, pour avoir la moindre chance de passer par la compréhension intellectuelle habituelle. Cette dernière ne peut intervenir que dans un second temps, si nécessaire. S’ouvrir ? Peut-être en acceptant que le « bouchon » de la tête saute pour de bon … Vérifiez !

 

Belle & bonne pratique.

Cordialement

 



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