dans

Quand la racine divine se dévoile

 

?iva ityeka?abdasya jihv?gre vasata? sad? |
samastavi?ay?sv?do bhakte?vev?sti kopyaho || 20 ||


« Quand seul le nom ‘Dieu’
vit au bout de la langue,
alors – merveille ! –
les amoureux goûtent
en tous les objets des sens
un plaisir ineffable. »
Utpala Déva, Hymnes à Shiva, I, 20

Quand nous avons le divin « sur le bout de la langue », cela signifie que nous sommes animés par la réalisation, par la conscience de cet élan indifférencié qui vit en amont de toutes nos pensées, de toutes nos paroles. Le désir pur. 

Qui vit sciemment en cette aube de tout apprécie toute chose comme étant le jeu divin, l’œuvre divine. Nous goûtons alors une joie (?sv?da) ineffable, indéfinissable, en tous les objets des sens. Au lieu de nous égarer, ils sont alors l’expansion de la conscience, l’explosion de la présence. Dilatation silencieuse, goûtée dans un pur silence intérieur, plein de cet émerveillement qu’est « la méditation de Shiva » dont il était question dans le verset précédent.

Source link

Qu'en pensez-vous?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Rédiger par Blog de David Dubois

La Vache cosmique, blog philosophie de David Dubois

My Master Ramana Maharshi, says to me, « God is not an object to be seen, He is …

"Héritage" / Yann Arthus-Bertrand