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Avoir des ENFANTS vs EFFONDREMENT | Pablo Servigne



L’interview complète de Pablo Servigne sur l’effondrement et l’éco-anxiété : https://youtu.be/NeFwcO4XNrs Ca t’a plu ? Abonne-toi ! http://bit.ly/En2heures

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13 Commentaires

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  1. Et dire qu'il reste des gens pour trouver ok de se reproduire en ce moment… Que j'aimerais avoir leur inconscience (ou leur égoïsme…. ) Mais non, moi il ne me restera qu'une amertume du fait que le monde n'aura pas ressemblé à un cadeau à offrir au moment des dernières années de fertilité qu'il me restait… Je ne suis pas assez égoïste pour jouer à la roulette russe avec la vie d'un nouvel être qui n'aura rien demandé. Je ne me sens pas de missionner la future génération à "être celle qui changera tout", comme disent ceux qui font des gosses en ce moment en cherchant à se déculpabiliser… Non, offrir la vie à quelqu'un en attendant de lui qu'il réussisse là où nous avons échoué comme des grosses merdes, je trouve que c'est le comble du cynisme. "Tiens Jean-Kevin, voilà le fardeau, nous on a pas su le porter, allez, démerde-toi, gros, vas-y on te regarde, on compte sur toi!". Moi si j'avais mis quelqu'un au monde ça aurait été pour son propre bonheur et son propre plaisir mais, entre collapsologie et covido-merde, prendre son pied dans le monde qui vient semble de plus en plus mal barré. J 'ai pas envie de donner la vie à un gamin et que, même pas né, il soit déjà sommé de payer pour/réparer les conneries des générations précédentes plutôt que de se poser tranquillement la question de sa propre vocation et de réaliser ses propres rêves. J'aurais souhaité pour mon potentiel gamin qu'il puisse être un individu avec des rêves et des aspirations propres, pas une fourmi en mode survie héritant du fardeau d'une mission collective de survie dans un monde quasi détruit. Le monde actuel n'offre plus la possibilité de rêver, de se projeter, ce n'est pas donc pas un endroit fréquentable ou assez bien pour mon enfant potentiel, et il ne mérite donc pas sa présence.

  2. Il dit ne pas vouloir trancher mais se permet d'énoncer des généralités comme "Avoir des enfants permet de changer la posture que tu as vis à vis des catastrophes" ou de répéter plusieurs fois "ça ancre d'avoir des enfants". Sous-entendu : ceux qui n'en ont pas ne passeront pas un certain "level" de développement personnel/vision du monde.
    Une étude d'avril 2020 sur 2.692 ménages suédois montre qu'un parent a une empreinte carbone personnelle 26% supérieure à un childfree (sans inclure les émissions personnelles de chaque enfant [âgé de 0 à 19 ans]).
    On en parle de l'empreinte écologique qu'engendrera un nouvel humain occidental qui vivra ~80 ans (même s'il est hyper décroissant) VERSUS l'impact égale à Zéro d'un humain qui ne naîtra jamais (childfree ou ne plus procréer si on a déjà eu des enfants) ?

  3. Faire des enfants à notre époque est criminel. Créer des êtres qui vont connaître le pire parce qu'on a le Zizi qui démange ou l'horloge biologique qui sonne…l'être humain n'est décidément pas prêt à évoluer !

  4. Voici bien la vrai question de fond de la demographie qu'il evite soigneusement, car c'est un peu "fascite". Le monde permaculture n est pas possible a 8 milliards. Qui va survivre (ceux qui se reproduisent) et comment les autres disparaitront (pas de bon grés)? Dans ces premieres conferences, il avait evoqué juste qq mots clés : "re-apprendre le sentiment de deuil" et "etre intelligent et travailler dur". Bien sur qu il faut avoir des enfants, et leur apprendre a bien se defendre.

  5. Si Servigne a des gosses, c'est que la collapsologie n'est chez lui que posture . Et gagne pain. La première des choses à faire pour aider la nature et moins polluer , c'est d'arrêter de faire ces saloperies de mômes.

  6. Je vois dans les commentaires, toujours ces mêmes arguments de parents qui font des enfants pour "qu'ils changent le monde".
    Faire des enfants pour leur donner une mission aussi grande que celle-ci, autrement dit faire tout ce que nous n'avons pas su faire…mmhhh moi ça me dérange. N'est-ce pas beaucoup de pression pour un être qui finalement n'a rien demandé ? Je crois que si j'avais décidé d'avoir un enfant je l'aurais plutôt fait, non pas pour soigner mes blessures, non pas pour combler un vide, non plus pour lui donner ce que je n'ai pas eu, mais peut-être avec le seul objectif (et pas des moindres) de lui apprendre à être heureux, et c'est déjà un challenge immense que l'on arrive pas forcément à faire. Il me semble bien déraisonnable de faire des enfants pour les missionner consciemment ou inconsciemment de changer notre monde pollué, déréglé et surpeuplé dans lequel ils atterrissent. Les enfants, on les fait pour soi après tout, pour se rendre heureux, donner de l'amour, transmettre, partager, c'est un acte que l'on peut quelque part qualifier…d'égoïste ? Mais ça n'enlève rien de la magie que c'est de devenir parent! Ça reste un acte qui peut être merveilleux. Mais eux, nos enfants, finalement, ils n'ont rien demandé. C'est une décision très personnelle que de décider d'être parent aujourd'hui, et beaucoup n'ont pas toutes ces réflexions que nous avons…vous vous en doutez… C'est un choix qui appartient à chacun. Moi j'avoue que je suis de ceux et de celles qui n'arriveraient pas à assumer de faire naître un enfant dans ce monde en extinction de masse. Et pourtant, ce n'est pas un manque d'espoir, c'est plutôt un choix réfléchi et raisonnable pour moi. J'ai l'espoir d'éventuellement survivre à tout ça et de créer un autre monde déjà pour moi et mes proches, qui sont eux, encore là. Mais vu comment ce monde avance, j'ai déjà moins d'espoir pour les générations suivantes par contre, ça c'est vrai.
    Comme dirait la chanson "Parents" de Ben Mazué :
    "Tu dis qu'on commence à être beaucoup quand même, qu'il faudra bien que l'on comprenne, qu'on peut choisir sereinement, de ne pas être parents. C'est pas par manque de tendresse, c'est par amour de ceux qui restent, y'a largement assez de vivants, pour tout l'amour que t'as dedans."
    J'avoue aussi que je ne suis pas certaine d'assumer l'angoisse que cela me génèrerait. Mettre au monde un enfant de base c'est quelque part découvrir ce qu'est la peur, la vraie, mais alors dans ce monde là ? Et tout ça pour quelle raison ? Juste pour combler mon envie très personnelle d'avoir un enfant… ? Je crois que j'aurais eu moins peur en état de guerre car il existait des solutions (quitter le pays, reconstruire ailleurs…) et encore je ne sais même pas! Là nous sommes tous un peu coincés car le problème est globalisé et les solutions non mises en oeuvre. "There is no planet B". Je ne fais pourtant pas partie des écolos dit "de canapé", je suis engagée et continue à être une écologiste investie, juste parce que ça a du sens, sans être sûre en revanche de parvenir à changer les choses de ma petite place (il faut être réaliste). La seule chose que je sais, c'est qu'en effet, "on commence à être beaucoup quand même" et je fais le choix moi de ne pas être maman pour ne pas risquer de faire souffrir un être qui n'a rien demander sachant tout ce que je sais.

    Quoi que chacun décide, nous qui avons la grande chance aujourd'hui de choisir si l'on fait des enfants ou non, le fait déjà de se poser la question et de le faire ou non en pleine conscience et en toute connaissance de cause, je trouve ça déjà extrêmement positif et l'humanité aurait à y gagner de le faire presque systématiquement. Après tout, mettre au monde un enfant, donner la vie, ça n'a rien d'anodin à mes yeux, depuis que le monde est monde, et particulièrement aujourd'hui.

  7. Il n'est pas très objectif sur la question vu qu'il est lui même parent.
    De plus, dans ces premières appariations, il me semble que la problématique le dérangeait.
    C'est récemment qu'il a changé de position sur la question.
    Mais au début, il ne pensait pas comme ca.

  8. Une question que n'importe quel futur parent se doit de se poser et d'anticiper en preparant ses enfants et en les encourageant a aller sur la voie de guérison lente et progressive de notre seule.et unique maison commune : la terre ! La réponse est donc bien dans chaque parent.

  9. J'ai beaucoup hésité avant de faire mon enfant , a cause du constat du monde de la terre de la société de ma position tellement infime et inutile ,… Et puis je me suis dis que la fin des enfants c'est la fin de l'espoir. , Bien-sur je leur offre pas le monde idéal, mais je penses qu' ils sont ceux qui auront les couilles de relever notre monde , je leur souhaite et mettrait tout en oeuvre pour qu'il ne soit pas comme moi un produit de consommation. On va mettre le chaos dans le système il faudra bien des générations pour reconstruire , un monde meilleur ..? C'est que mon humble avis. Mais comme dis Pablo. Pour beaucoup d'êtres humain , les enfants nous inspire un grand courage , et je ne pense sincèrement pas qu'ils seront des sacrifiés . Leur vie , d'un combat juste , leur énergie le champs libre qu'on aura pu Tamer devant eux. Pourrait être ho combien plus passionément vivant. A Moi, qui inconsciemment , a passer la moitié de ma vie derrière un écran…. Pour ce qui est de l'impact d'un

  10. Avoir des enfants en 1914 ?
    Avoir des enfants en 1939 ?
    Avoir des enfants pendant la guerre froide ?
    Avoir des enfants après tchernobyl ?
    Avoir des enfants après Fukushima ?
    Avoir des enfants dans un monde qui s'effondre ?

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Rédiger par Pablo Servigne

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Eveil et processus d’éveil : témoignage