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Tout est conscience



Pourquoi « tout est conscience » ?

Kshemarâja répond :

« Si l’on n’a pas conscience de ce qui est hors de la conscience, alors il ne reste que conscience.

Si l’on en a conscience, alors il ne reste que conscience. »

Dans tous les cas, il n’y a que conscience. Et les inférences du type : « Oui, mais il pleut indépendamment de ma volonté, donc il existe un monde en dehors de ma conscience » ne sont que des sons qui apparaissent dans la conscience.

Les vagues s’agitent dans la mer. Les pensées s’agitent dans la conscience. 

Si je suis d’accord avec cela, c’est une pensée dans la conscience.

Si je ne suis pas d’accord, c’est une pensée dans la conscience.

Si je pense que le monde est dans la conscience, c’est une pensée dans la conscience.

Si je pense que le monde est en dehors de la conscience, c’est une pensée dans la conscience.

Et ces pensées sont conscience, comme les vagues sont le mouvement de la mer.

Si je comprends cela, c’est une pensée dans la conscience.

Si je ne le comprends pas, c’est aussi une pensée dans la conscience.

Ces pensées sont des vagues de conscience. Quoi d’autre ?

Si je le ressens, ce ressenti est dans la conscience.

Si je ne le ressens pas, cette absence est dans la conscience.

Ainsi, tout est conscience dans la conscience.

C’est évident.

La conscience est cette clarté invisible en laquelle il y a du visible et d el’invisible.

La conscience est avant, pendant et après tout.

La conscience est l’expérience, toute expérience, peu importe le contenu.

La conscience est le contenant infini.

La conscience est toujours plus loin, et plus proche.

La conscience ne peut être mise là-devant. Mais elle est toujours déjà partout.

Avec effort, sans effort, cela n’a pas d’importance. Sans effort, c’est bien car la conscience n’a rien à faire. Avec effort, c’est bien car la conscience est effort infini.

La conscience a un pouvoir mystérieux de se tromper elle-même. Mais cette illusion est conscience dans la conscience, vague dans la mer de Lumière simple.

Il n’y a rien à faire. Si je fais, c’est bien aussi.

Une pensée ne peut cacher la conscience de cette pensée. 

La conscience est présente dans l’absence des pensées. Quand une pensée diminue, comme un son qui disparaît dans le silence, la conscience demeure, nue.

La conscience est toujours égale à elle-même, sans plus ni moins.

La conscience ne connait pas d’indigestion. Mais le repos est bon.

Il n’y a pas de moyen, tout est moyen, réaliser que tout est accompli est le poyen.

Suivre une pensée comme on suit une volute de fumée.

La conscience est toujours plus haut, toujours plus bas.

La conscience est ce qui contient tout.

La conscience est toujours déjà présente.

La conscience n’est pas un résultat. Tout résulte de la conscience, elle ne résulte de rien.

La conscience se dévoile dans le temps, mais le temps se dévoile en elle. 

La conscience est la Lumière, dans les ténèbres comme dans les lumières.

La conscience est la lumière qui ne se couche jamais.

La conscience est ce dont on ne peut se débarrasser.

La conscience est ce que je ne peux pas perdre, ni acquérir.

La conscience est la présence en toute présence, en toute absence.

La conscience est présente jusque dans l’absence, absente jusque dans la présence.

La conscience est l’œil de l’œil, l’oreille de l’oreille.

La conscience ne peut être atteinte. Et pourtant, elle se dévoile.

La conscience n’a pas besoin d’être révélée, mais elle se révèle.

Tout est le livre de la conscience.



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