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 » Accepter signifie ne pas se re?fe?rer a? une situation, mais a? une disponibil…


 » Accepter signifie ne pas se re?fe?rer a? une situation, mais a? une disponibilite?. Parfois, dans cet accueil profond, je sens un refus de ma part et je l’admets aussi.

Il ne s’agit pas de se forcer a? accepter. Selon mon niveau intellectuel, culturel, certaines choses sont inacceptables : je le constate. Dire « j’accepte » est une pre?tention, une fantaisie. Quand je me rends compte que quelque chose de?passe mon seuil de tole?rance, je suis disponible a? la non?acceptation : elle fait partie de moi.

Le fait d’acquiescer ou non revient au me?me. J’accepte en moi les moments de disponibilite? envers la vie comme les moments de refus, de re?sistance. Je ne choisis plus l’un pluto?t que l’autre.

Plus j’inte?gre cette capacite? a? accepter les deux moments, plus ce noir et ce blanc vont se me?langer. Ma vie va quitter ses immenses joies et tristesses pour une neutralite? momentane?e. Ensuite, rien n’est plus entre mes mains – comme si quoi que ce soit ne l’avait jamais e?te?…

(…)

L’acceptation est un regard. Je n’accepte rien : je regarde, je vois. Donc, l’acceptation comprend l’acceptation et la non?acceptation. Comme la de?tente renferme la de?tente et la tension. Comme la sante? contient la sante? et la maladie. Un jour, il n’y a plus la lutte de l’un vers l’autre. »

Eric Baret

De l’Abandon, Editions Les Deux Océans

www.bhairava.ws




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Rédiger par Eric Baret

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