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Illumination


« Douglas Harding : « Illuminé, illumination » sont des mots que je n’ai pas l’habitude d’employer. Mais s’il faut les utiliser, je dirais qu’il y a deux points de vue traditionnels. Selon l’un, pour voir Qui vous êtes et être « illuminé », vous devez vous perfection­ner, observer une certaine discipline, acquérir la qualification nécessaire pour faire cette découverte capitale sur votre identi­té. C’est l’aboutissement d’une longue période d’entraînement – des mois, des années, peut-être une vie de discipline. Un grand nombre de gens ont cru cela et tenté de suivre cette voie. Mais de l’avis général, si jamais ces gens finissent par voir Qui ils sont, ils éclatent de rire et disent qu’ils ont passé leur temps à essayer de polir une brique pour la transformer en ce miroir que (si seulement ils l’avaient réalisé) ils étaient déjà. Au bout du compte, ils voient que cette entreprise d’astiquage est pure ineptie. Ils voient que discipline, accomplissements, perfection­nements n’ont absolument rien à voir avec « l’illumination » et que dès le début ils étaient Qui ils sont vraiment et « illuminés ». Et bien sûr, il y a l’autre école qui reconnaît que vous commen­cez par « l’illumination », et qu’ensuite vous travaillez, vous pratiquez pour la mériter. Vous commencez par ce qui est faci­le : voir Qui vous êtes.

Toute cette discipline spirituelle en vue d’une « illumina­tion » future est sacrement difficile. Elle exige une grande force de caractère. C’est à bien des égards une entrave, et cela vous coûte très cher. Par contraste, cette vision intérieure, ce retour­nement de la flèche de votre attention vers l’intérieur vous per­mettant de découvrir Ici cette Perfection centrale qui est notre source même, est la chose la plus facile. C’est parfaitement simple, et c’est la seule chose que je puisse faire parfaitement. Et pourtant, c’est quelque chose que nous évitons de faire.

Question : Pourquoi ?

DEH : C’est un mystère. Je suppose qu’ayant décidé de jouer à cache-cache avec lui-même, ayant décidé de se diviser apparemment en parties pour avoir un jour la joie de se rassem­bler à nouveau, Dieu ne veut pas que le jeu s’arrête trop vite. Ça, c’est une façon de voir. Pourquoi évitons-nous cela indivi­duellement ? Parce que nous avons une grande frayeur – la plus grande de toutes – la peur de disparaître sans laisser de trace. Nous avons tous l’intuition que si nous examinons réellement cette chose que nous avons construite Ici, au centre de nous-même, nous verrons qu’elle disparaît simplement sans laisser de trace. Cela nous semble être l’annihilation pure, dont nous avons très raisonnablement une peur bleue. »



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Rédiger par Eveil et philosophie

Le Futur est déjà réalisé, mais il peut changer… – BEYOND S5E4 (Extrait)

La connaissance détruit-elle le monde ?