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J’ai vu le terrible dogme de l’Advaita


Texte de Jeff Foster que j’ai traduit

 

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« J’ai vu un jour un célèbre enseignant de la non-dualité (« Advaita ») approché par une femme courageuse qui traversait un changement de vie très profond.

Elle lui a demandé : « Je ressens une profonde anxiété dans mon ventre. Pouvez-vous m’aider ? »

Il lui répondit, sans cœur, sans compassion :  » Vous êtes encore attachée à votre corps, encore identifiée au moi séparé. Prenez simplement la position de la Conscience ! »

Dans sa volonté d’être un expert, un « enseignant », il avait complètement manqué son cœur – et son ventre -.

Et il avait manqué le sien et oublié sa profonde humanité.

Elle fut effondrée après cette rencontre, plus anxieuse et déconnectée qu’avant.

Quand je l’ai rencontrée, je l’ai serrée très fort dans mes bras et je l’ai laissée ressentir ses sentiments et raconter son histoire. Elle a pleuré, son anxiété a diminué, elle s’est sentie entière à nouveau.

Notre vulnérabilité, notre tendresse, notre imperfection n’est pas honteuse – elle peut en fait nous guérir. Et la non-dualité n’est rien si elle n’est pas une étreinte sacrée et une célébration sauvage de notre profonde humanité.

J’ai vu le terrible dogme de l’Advaita. La diabolisation du « moi séparé ». Le déni et la honte de la douleur et des traumatismes humains. J’ai vu comment les enseignements de la Conscience peuvent être utilisés – par le plus brillant des esprits – pour écraser notre humanité, engourdir notre vulnérabilité, faire taire notre doux doute et annihiler notre peur exquise. Et nous pousser encore plus profondément dans la honte et la répression.

C’est pourquoi j’ai quitté mon poste d' »enseignant de la non-dualité » il y a de nombreuses années. La vérité ne peut être trouvée dans AUCUN dogme, et, malheureusement, la non-dualité est devenue pour beaucoup un autre dogme, un autre culte, une autre façon de se séparer. Comme c’est ironique.

La vérité ne connaît aucun dogme. Elle est vivante, profondément chaleureuse et humaine, elle répond au moment vivant… et elle est pleine de câlins chaleureux. ?

– Jeff Foster »

Trad. JLR





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Rédiger par Eveil et philosophie

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