« J’invite ici à l’expérience directe, ce qui signifie là, maintenant, par la rec…

Donc ce que nous discutons ici n’est pas quelque chose que Nisargadatta ou quelque autre personne a. Les gens sont des idées. Il n’existe pas de Nisargadatta, jusqu’à ce que l’idée apparaisse.

Ne me croyez pas.

Suivez votre expérience directe.

Il n’y a aucune possibilité de comprendre quoi que ce soit appelé Nisargadatta tant que cette pensée n’est pas apparue avec quelque image mentale qui l’accompagne. Peut-être voyez vous son visage, peut-être entendez-vous le son de son nom. Quoi qu’il en soit, l’image ou le son ne peuvent se produire sans la conscience. C’est ainsi que nous expérimentons toutes personnes et objets. Ce sont d’abord et avant tout des concepts et/ou des expériences sensorielles que le mental prend pour être quelque chose d’indépendant là dehors. Pourtant nous n’expérimentons jamais ces objets indépendants, en dehors de la façon dont ils apparaissent dans la conscience (c’est à dire comme pensées et expériences sensorielles ). Et cette conscience est présente, que des sons et des images apparaissent ou non. Elle est là, que vous pensiez « Nisargadatta » ou « je dois aller aux toilettes ». C’est la bonne nouvelle, car ce que vous êtes – la conscience- est plus « proche » et plus « immédiate » pour ainsi dire, que toute pensée.

Les pensées vont et viennent.

La conscience est toujours présente.

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Ce qui est sous-entendu dans votre question, c’est que vous êtes vraiment la personne séparée que vous croyez être, avec votre vie, votre famille, vos titres, votre histoire, etc. Pourtant prenez simplement un instant et remarquez que tout comme Nisargadatta n’est rien d’autre qu’un jeu de d’images et de sons dans la conscience, vous -« Parp »- êtes aussi connaissable comme personne séparée par le son « Parp » lorsqu’il résonne dans la conscience, et par les quelques pensées et images mentales qui apparaissent dans la conscience pour vous décrire comme quelque chose de séparée. Vous ne vous connaissez séparé que par la pensée.

Chaque nuit, dans le sommeil profond, sans rêve, il n’y a pas de forme. Il n’y a pas de pensées, d’images, de sons. Il n’y a donc personne, pas de Nisargadatta, pas de Parp.

Mais disparaissez-vous ?

Non, pas vous – Parp – qui êtes juste une apparence dans la conscience, mais Vous – la conscience elle-même ?

Non bien sûr.

La conscience est présente avec ou sans l’idée de Parp. C’est ce qui révèle qu’elle est impersonnelle et au-delà des histoires de naissance et de mort, d’éveillé et d’endormi, d’illuminé et de non illuminé (ce sont là, des idées qui ne sont importantes que pour la personne séparée).

Chaque matin, vous vous réveillez et votre vie en tant que Parp revient, tout comme un rêve. Le fait que Parp disparaisse chaque nuit en dit beaucoup, mais vous n’avez pas besoin de dépendre de ce qui est dit sur le sommeil profond.

Regardez l’expérience directe maintenant. En vous tenant maintenant, en tant que conscience non conceptuelle… Il n’y a aucune forme, pas de pensées, pas d’images.

Si vous devez fermer les yeux, faites le. Quoi qu’il en soit, ce que vous êtes est toujours là. Et c’est encore là, même si vous ne pensez pas à vous-même en tant que Parp et n’êtes pas en train d’entretenir des idées sur votre histoire.

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Dans la journée, votre histoire passe, la nuit ce sont des rêves, mais quoi qu’il en soit, ce que vous êtes ne bouge ni ne change. Vous êtes toujours ici. (…)

Seule la pensée dit « je suis présent maintenant » « mais je ne l’étais pas hier ». Hier et maintenant ne sont que des pensées qui apparaissent dans l’espace de base de la conscience.

En voyant que toute description, histoire, image, son, sensation, expérience et émotion ne peuvent se produire sans conscience, il n’est plus nécessaire de demeurer en tant que conscience non conceptuelle.

Il est vu que tout ce qui apparaît est

la conscience elle-même. »