« La vraie spiritualité consiste à être conscient du fait que,
si une relation d’interdépendance nous lie à chaque chose et à chaque être,
la moindre de nos pensées, paroles ou actions aura de réelles répercussions dans l’univers entier. »
Cordialement
NB : Ce billet nécessite de lire les deux commentaires associés : la critique, justifiée, de Bruno Delorme et ma réponse à celle-ci.
« La vraie spiritualité consiste à être conscient du fait que … » je suis vraiment & d’abord l’espace d’accueil central, illimité & inconditionnel, la zone « Je Suis » du dessin ci-dessous. Lorsque je demeure là, j’accueille la totalité de l’univers, « Je Suis Tout », Je Suis l’univers (le « Youniverse »). Je ne suis donc plus seulement conscient du fait d’être (re)lié « à chaque chose et à chaque être », je suis conscient de Ce que Je Suis … « Le sage a pour corps l’univers entier » comme le dit si bien l’Upanishad. Et ça change tout.
Il semble d’ailleurs possible de se demander si le fait de progresser très loin sur une voie spirituelle, mais sans aller véritablement au bout, sans capacité pratique de demeurer là à volonté, ne constitue pas un facteur déclenchant des errements tels que ceux reprochés à Sogyal Rinpotché et, malheureusement, à quelques autres … ?
D’ou l’intérêt majeur de la Vision du Soi selon Douglas Harding qui propose de « manger le dessert en premier » ! Mais sans oublier que ce dessert de l’éveil n’est qu’un commencement : les choses sérieuses commencent après. Cf. à ce sujet la quatrième des « dix croyances du chercheur spirituel » selon Alain Bayod.
Ne croyez surtout pas un traître mot de tout ce qui précède, essayez, vérifiez !