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Maharaj


Un nouveau livre de Nisargadatta Maharaj chez Jean-Louis Accarias.

La conscience s’identifie au corps, et c’est ainsi que naît l’ « individu ». Tant que c’est un fait, cet individu est appelé à souffrir. Et ce que je suis…je ne suis ni le corps, qui n’est que les cinq éléments, ni la force vitale (prâna, le souffle), ni la conscience qui entre dans le corps. Je dois m’identifier à la conscience tant que le corps est là, car il forme une unité avec elle. Mais en réalité, je ne suis rien de ces trois choses. Tant que le corps existe, je suis la conscience, qui n’est que le témoin de ce qui se passe. Quand le corps meurt, la force vitale part et se mêle à l’air, et la conscience se mêle à la conscience universelle. Je ne suis essentiellement rien (d’identifiable) dans cette conscience, n’étant que son témoin. Et, ce que je suis au sens absolu du terme, il n’est pas possible de le dire en quelques mots que ce soit. Dans cette Conscience ultime, personne n’a la conscience d’être présent. La présence elle-même n’est pas là dans l’Absolu [Parabrahman].

Nisargadatta Maharaj « L’expérience du rien ».



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